Pays d’Art et d’Histoire du Haut Languedoc et Vignobles

Le ter­ri­toire du Pays Haut Langue­doc et Vig­no­bles cou­vre un tiers de l’Hérault, il est l’un des derniers ter­ri­toires ruraux du départe­ment. Entre mon­tagne au nord et pié­mont au sud, il se car­ac­térise par une mosaïque de paysages et une richesse géologique excep­tion­nelle. Demeuré à l’écart de la péri­ur­ban­i­sa­tion, ce ter­ri­toire appa­raît comme un con­ser­va­toire de ses paysages ruraux et de leur histoire.

Le Pays Haut Languedoc et Vignobles fédère 4 communautés de communes. Certaines d’entre elles proposent une programmation culturelle tout au long de l’année.

Le Pays d’art et d’histoire du Haut Languedoc et Vignobles, véritable Far West de l’Hérault, terre de pionniers, peut se prévaloir d’avoir un caractère préservé, sauvage, authentique ;

Situé sur la ligne de partage des eaux Méditerranée-Atlantique, ce vaste territoire regroupe sur sa superficie tous les gradins de l’amphithéâtre languedocien plongeant sur la mer Méditerranée.

Ces paysages, modelés par des générations de paysans, est un livre ouvert sur le passé du territoire. Les hommes du pays ont ainsi âprement conquis des terres parfois incultes, les reliefs souvent escarpés en élevant des murets de pierre sèche pour aménager des terrasses où se cultivent châtaigneraies, oliveraies et vignobles.

Pour le promeneur attentif, un mazet, une capitelle (cabane en pierre sèche), un pigeonnier, un aqueduc ou un béal (canal) sera l’occasion d’un voyage dans le temps, à la découverte d’une histoire liant l’homme à la nature, à la découverte de gestes et d’usages trop souvent oubliés.

Fort d’une poli­tique pat­ri­mo­ni­ale riche et dynamique, le ter­ri­toire du Pays Haut Langue­doc et Vig­no­bles a ini­tié une réflex­ion pour sa label­li­sa­tion en Pays d’Art et d’Histoire.

Cette démarche a per­mis de redéfinir une stratégie de ter­ri­toire autour du pat­ri­moine et de son rôle déter­mi­nant comme fac­teur de cohé­sion sociale. La démarche de can­di­da­ture, ancrée auprès des acteurs locaux — élus, sci­en­tifiques, parte­naires locaux, insti­tu­tion­nels et représen­tants du monde asso­ci­atif – a abouti à un pro­jet de ter­ri­toire qui, pour beau­coup, paraît être un indis­pens­able palier à franchir pour sat­is­faire les objec­tifs et pour don­ner de l’envergure aux poli­tiques patrimoniales.